Chroniques de Zombieland T1, Alice au pays des zombies - Gena Showalter

Aux éditions Harlequin (Darkiss), 2013, 521 pages

Moi, Alice, j'ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. Ils existent. Ils ont pris ma petite sœur. Ils ont dévoré mes parents. Bientôt, ils seront partout et ils dévoreront vos familles, vos copains, notre monde... Vous voulez ça ? Non, moi non plus. Alors, je vais rejoindre Cole et sa bande, et avec eux, je vais me battre jusqu'à la mort s'il le faut. Contre les monstres ... les Zombies.

.

Ce que j'en ai pensé ?


Vous aimez les adolescentes qui n'ont pas froid aux yeux ? Les bad-boys ? Les combats contre les zombies ? Mais le tout surmonté d'une pointe d'humour ? Félicitations, vous avez trouvé le livre parfait.

Il faut dire ce qu'il en est, ce premier tome des Chroniques de Zombieland est une petite merveille. La couverture est superbe et le titre est accrocheur — et il ne faut pas s'y référer. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Alice au Pays des Zombies est loin, très loin d'être une adaptation contemporaine / post apocalyptique d'Alice au Pays des Merveilles. Les seules ressemblances avec le célèbre conte s'arrêtent au prénom de l'héroïne, Alice, et au mystérieux nuage en forme de lapin. Parfois, l'autrice nomme ses chapitres avec un clin d'œil au conte (Un thé chez les fou sanguinaires, ou encore Qu'on lui coupe la tête !), mais rien d'autre.

Loin d'être un personnage de conte, vous l'aurez compris, notre protagoniste principale a un caractère bien à elle. D'une jeune fille brisée par les coups du destin, elle nous montre rapidement qu'elle ne manque pas d'ambition et n'est pas du genre à se laisser abattre. Elle est loyale, n'a peur de rien, et a une répartie ma-gni-fique
Kat, sa meilleure amie, est un personnage que j'adore. Malgré ce qu'elle traverse, elle supporte ce lourd poids sur ses épaules au nom de l'amour et de l'amitié, et ne laisse paraître que sa bonne humeur. Sans oublier que son humour est un véritable rayon de soleil, apportant une touche de fraîcheur au roman.
Quand aux bad-boys... Il n'y en a pas qu'un ici, mais toute une bande et ce pour notre plus grand bonheur. Et des tueurs de zombies, qui plus est. Malheureusement, on ne sait pas grand-chose d'eux, mais derrière leur allure froide et bagarreuse, il est certain qu'ils ont un grand cœur. Et puis, le chef de ce petit groupe, Cole, est une version on ne peut plus séduisante du mauvais garçon classique. Son personnage dégage un charisme fou et son sarcasme est à tomber.

L'intrigue en elle-même pourrait paraître banale : il existe un tas de romans post-apocalyptiques dans lesquels des morts-vivants affamés viennent terroriser les humains, mais ce n'est qu'un leurre. Point positif ou point négatif, cela dépend de vos goûts, les zombies décrits dans ce livre ne sont pas ceux auxquels nous ont habitués la littérature ou les films jusqu'alors. Personnellement, je trouve que c'est ici ce qui fait le charme et le caractère unique de cette saga. Et je préfère d'ailleurs croire que les zombies sont comme ceux des Chroniques de Zombieland plutôt que nos copains de The Walking Dead.

L'enchaînement narration / discours est justement dosé et l'on est rapidement pris dans l'histoire. C'est un de ces livres où durant ma lecture, je n'ai plus vu le temps passer, notamment arrivée à mi-chemin de l'aventure. Les rebondissements et les combats s'enchaînent, et l'on ne s'en lasse pas. La plume est fluide, les actions sont bien menées, tout comme les descriptions qui ne manquent pas. Bref, un coup de cœur

Ma note : 10 / 10

« Etes-vous entrain de suggérer que je suis de mèche avec les zombies ? Que je les ai payés pour feindre de m'attaquer afin de vous obliger à me laisser rejoindre vos rangs ?
- Est-ce le cas? à interrogé M. Holland.
- Mais évidemment, ai-je répondu d'une voix aigre-douce. Vous avez raison. J'ai dîné avec John Zombie la semaine dernière. On s'est régalés: steaks saignant et une bouteille de O positif. Il m'a révélé tous ses secrets, mais c'est bien dommage: je lui ai promis que je ne dirais rien. En échange, je lui ai demandé de réunir ses meilleurs potes pour me courir après dans le jardin de ma copine. Oh! Et puis, bien sûr, je leur ai dit que ça ne me posait aucun problème qu'il me prennent comme amuse-gueule. De toute façon, garder ses organes sur soi est totalement ringard, non ? »

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire